Une étude sur les critères d'un sourire agréable : ce que la science nous dit
Une étude récente, publiée dans la revue Oral Maxillofac Surg en 2025, s’est intéressée aux critères esthétiques d’un sourire jugé agréable, en se basant sur une analyse numérique de différentes configurations de sourires. Cette recherche a interrogé aussi bien des professionnels de santé que des non-professionnels pour mieux comprendre ce qui définit un sourire plaisant.
Résultats de l'étude : les tendances esthétiques d’un sourire agréable
L’étude a révélé qu’il n’existe pas de sourire « parfait » universel, mais plusieurs tendances communes qui rendent un sourire agréable pour la majorité des individus. Parmi les caractéristiques les plus fréquemment citées, on retrouve :
-
Des proportions équilibrées entre les dents visibles, souvent proches du ratio d’or, qui est un principe esthétique bien connu.
-
Un alignement harmonieux avec les lèvres, créant une fluidité naturelle lors du sourire.
-
Une symétrie naturelle, bien que légère, qui est souvent perçue comme plus attractive.
-
Une exposition maîtrisée des dents, ni trop, ni trop peu, qui permet de garder un sourire subtil mais expressif.
L’esthétique du sourire : une notion subjective
L’un des enseignements majeurs de cette étude réside dans le rappel que l’esthétique du sourire est profondément subjective. Les préférences esthétiques varient selon les individus, les cultures et les générations. Ce qui peut être jugé comme un sourire idéal dans une culture ou un contexte peut ne pas l’être dans un autre.
Conclusion : vers une personnalisation de l'esthétique dentaire
Cette étude met en lumière l’importance de considérer les goûts et les attentes spécifiques de chaque individu lorsqu’il s’agit de l’esthétique dentaire. Un sourire idéal n’est pas un modèle figé, mais une combinaison d’éléments qui répondent à la fois à la personnalité et au visage de la personne. L’un des défis de la pratique dentaire esthétique est donc de comprendre et de répondre à ces attentes avec précision et sensibilité, plutôt que d’imposer un modèle standardisé.